samedi 21 avril 2012

Le retour


J’ai failli ne pas écrire ces quelques lignes. Le 5 avril dernier, un malaise me conduisait aux Urgences à l’Hôpital Monot, d’où je suis sorti le 18.
Un médicament prescrit pour soigner une arythmie cardiaque découverte récemment a amplifié une hémorragie abdominale. Le dimanche 8 avril, je suis opéré en urgence et un bon morceau de mon côlon est retiré. J’ai vécu cette période tumultueuse, moi qui suis d’un naturel plutôt anxieux, avec une grande sérénité. En savourant chaque instant qui m’était encore donné de vivre.
Mon avancée dans le coaching, ou plutôt, pour le moment, dans l’auto-coaching est pour beaucoup dans la relative facilité que j’ai eu à vivre cette hospitalisation.
Avant de mourir, il me paraît évident, d’essayer d’être en meilleur accord avec son conjoint, sa famille, ses proches, ses connaissances. De ma vie, je n’avais atteint un tel niveau. Je dois dire que j’ai reçu de leur part beaucoup plus que j’en attendais. En plus des visites de mon épouse, 
de mes enfants, d’amis, grâce aux technologies modernes, j’ai pu sans aucun problème, communiquer par téléphone, SMS ou mail.
Ce lien social m’a donné une raison d’être, de vivre, j’ai eu l’impression d’exister pour d’autres personnes et cela m’a fait chaud au cœur.
Je comprends encore mieux qu’auparavant  le désespéré qui appelle « SOS AMITIES » et qui veut en finir parce qu’il n’a personne à qui parler, parce qu’il il n’existe (ou ne crois exister) pour personne.