J’ai
failli ne pas écrire ces quelques lignes. Le 5 avril dernier, un malaise me
conduisait aux Urgences à l’Hôpital Monot, d’où je suis sorti le 18.
Un
médicament prescrit pour soigner une arythmie cardiaque découverte récemment a
amplifié une hémorragie abdominale. Le
dimanche 8 avril, je suis opéré en urgence et un bon morceau de mon côlon est
retiré. J’ai
vécu cette période tumultueuse, moi qui suis d’un naturel plutôt anxieux, avec
une grande sérénité. En savourant chaque instant qui m’était encore donné de
vivre.
Mon
avancée dans le coaching, ou plutôt, pour le moment, dans l’auto-coaching est
pour beaucoup dans la relative facilité que j’ai eu à vivre cette
hospitalisation.
Avant
de mourir, il me paraît évident, d’essayer d’être en meilleur accord avec son
conjoint, sa famille, ses proches, ses connaissances. De ma vie, je n’avais
atteint un tel niveau. Je dois dire que j’ai reçu de leur part beaucoup plus
que j’en attendais. En plus des visites de mon épouse,
de mes enfants, d’amis,
grâce aux technologies modernes, j’ai pu sans aucun problème, communiquer par
téléphone, SMS ou mail.
Ce
lien social m’a donné une raison d’être, de vivre, j’ai eu l’impression
d’exister pour d’autres personnes et cela m’a fait chaud au cœur.
Je
comprends encore mieux qu’auparavant
le désespéré qui appelle « SOS AMITIES » et qui veut en finir
parce qu’il n’a personne à qui parler, parce qu’il il n’existe (ou ne crois
exister) pour personne.