lundi 31 décembre 2012

Bilan de l'année passée

Un bilan retrace les pertes et les profits, il met en lumière le "positif" et le "négatif". Nos souvenirs peuvent se concentrer sur les catastrophes que le monde à vécu, les guerres, les conflits, les atrocités, les morts et les souffrances diverses.
Il serait difficile, voire sans doute impossible, de supprimer tout ce qui est destruction, tout ce qui est "négatif”.
Pourrions-nous construire de nouvelles maisons, nouveaux bâtiments et édifices sans démolir ceux devenus vétustes ou inappropriés aux nouveaux besoins?
Malgré la crise économique qui renforce et augmente tous les problèmes, des enfants naissent tous les jours, des entreprises se créent, des tas de choses fonctionnent bien. 
Les chercheurs trouvent des médicaments de plus en plus performants pour la plupart de nos maladies, les médecins, chirurgiens sauvent des malades qui étaient condamnés jusqu’à présent.
Des avions sans cesse plus rapides et sécurisés sillonnent notre globe, des TGV raccourcissent les distances, une ligne d’environ 2000 km vient d’être mise en service en Chine.
Les villes sont chaque jour plus belles et bien entretenues, ici, au Havre nous avons un tramway depuis quelques jours. Non seulement, il va améliorer nos déplacements et réduire la pollution, mais depuis sa création, notre ville a fait peau neuve et nous apparait comme une ville du futur.
L’année 2012 n’a pas été forcément “rose” pour chacun d’entre nous, mais avant d’aborder l’année nouvelle concentrons-nous sur tout ce qu’elle nous a apporté de “bon”, sur toutes les mauvaises choses qui auraient pu nous arriver et qui n’ont pas eues lieu, ne serait-ce que cette fameuse fin du monde prévue pour le 21 décembre.

vendredi 30 novembre 2012

La vague: creux ou sommet

Notre vie se déroule, comme si nous nous trouvions sur un radeau, emportés tantôt au creux d’une vague tantôt à son sommet. Pour exprimer son mal être, la personne dépressive dit être au fond du gouffre : « au creux de la vague ».

Les vagues sont plus ou moins hautes, longues, mais leurs sommets ont la même taille la même importance que leurs creux. Au creux de la vague, nous nous sentons petits, écrasés, impuissants, nous pensons être englouti, notre vue s’obscurcit. Lorsque la houle nous propulse presque hors de l’eau, nous ressuscitons, tout s’éclaircit, nous pouvons apercevoir l’infini, nous devenons « maîtres du monde », tout nous devient possible. La mer est sans cesse différente, elle passe du repos apaisant d’une eau calme, presque figée, au tumulte le plus violent et destructeur de la tempête. Notre vie est semblable, certains d’entre nous préfèrent vivre dans des eaux tranquilles où les ondulations ont peu d’amplitude, d’autres éprouvent le besoin de surfer sur les plus gros rouleaux. Les eaux calmes ne le restent pas toujours et les plus agitées s’apaisent tôt ou tard. Une mer reposée nous laissera admirer le soleil se coucher au « bout du monde ». La composition de l’eau de la mer est la même, que celle-ci soit presque immobile ou déchaînée. L’agitation, le ballottement, le flux et le reflux ne se manifestent qu’en surface, l’eau des profondeurs stagne immobile. Les êtres, les éléments, les événements changent constamment, la perception que nous en avons aussi.

mercredi 31 octobre 2012

Je fais le point, bientôt un an !

Cela fera bientôt un an que j'ai commencé à rédiger des articles en rapport avec le "coaching". Activité que je désire toujours exercer, malgré les difficultés que je découvre chaque jour. J'ai eu beaucoup d'inconscience et de prétention en voulant prendre cette direction. Je suis déjà assez âgé et plusieurs années me seraient nécessaires avant d'être vraiment opérationnel. Dans un premier temps, j'ai encore un gros travail à faire sur moi-même. Dans "l'accompagnement", il y a beaucoup de choses possibles à commencer par le parrainage. Depuis 7 mois, j'essaye d'aider une femme à trouver du travail, je n'imaginais pas toutes les difficultés que beaucoup d'individus rencontrent lors de ce genre de démarche. L'idéal est d'oublier nos  problèmes en aidant une autre personne à résoudre les siens, sans pour autant additionner ses soucis et difficultés aux nôtres.

dimanche 30 septembre 2012

Bonnes ou mauvaises habitudes?

Prendre des bonnes habitudes dès l’enfance nous facilite la vie et nous en profiterons parfois pendant toute notre existence. Celui qui a appris, en natation par exemple, les bons mouvements les reproduira sans y penser et pourra même facilement les améliorer. Celui qui s’est un peu débrouillé tout seul, en faisant des gestes quelque peu désordonnés, rencontrera beaucoup de difficultés pour acquérir de nouveaux automatismes lui permettant de mieux nager.

Lorsque nous effectuons des tâches d’une certaine façon, un « pli » est mis en place, et plus le temps passe, plus il devient dur d’agir autrement.
Nous prenons tous de mauvaises habitudes et le confort avec lequel nous les exécutons nous empêche d’en changer. J’ai connu une infirmière qui devait m’enfiler des bas de contention. Alors que j’avais préparé ceux-ci en les retournant pour faciliter cette manipulation (cette méthode est d’ailleurs conseillée sur l’emballage de ces bas) cette infirmière remis les bas à l’endroit, me dis qu’elle était très pressée et qu’elle procédait depuis vingt ans « à sa façon ». Elle mis presque dix fois plus de temps que si elle avait accepté de changer de méthode.
Le monde change, les gens changent, notre environnement change. Les habitudes que nous avons contractées, qui étaient « bonnes » au début, peuvent devenir « mauvaises », voire dangereuses.
Des jeunes garçons faisaient du roller au milieu d’une petite route non-fréquentée, au lieu d’utiliser les trottoirs. Cela ne posait pas de problème, jusqu’au jour où des véhicules automobiles l’empruntèrent.
L’habitude nous évite de penser avant d’accomplir certaines tâches, nous devons rester vigilants et tester parfois un changement. Si le résultat ne nous satisfait pas, rien ne nous empêchera de réutiliser notre première méthode.

vendredi 31 août 2012

Miroir, mon beau miroir


Un miroir reflète, réfléchit, renvoie, inverse, transmet ce qui se trouve devant lui.
Le premier miroir naturel, c’est l’eau. De très belles photos sont souvent prises de paysages qui se reflètent dans un lac, de ponts que l’on retrouve inversés dans une rivière.

« Les yeux sont le miroir de l’âme », lorsque nous nous regardons dans un miroir, notre attention est attirée par nos yeux et si l’on y maintient notre regard, nous avons l’impression de pénétrer au cœur de nous-mêmes.
Le miroir nous donne une image furtive, irréelle, inverse de la réalité.
Dans une glace, nous distinguons la gauche de notre visage à gauche de celle-ci, alors que lorsque nous dévisageons un individu, nous voyons la gauche de son visage sur notre droite. Nous n’aurons jamais la même vision de nous que celle d’autrui.

Un miroir transmet et donne de la lumière, certains s’en servent pour envoyer des signaux pouvant être perçus très loin.
Un jeu de miroirs utilisés dans un périscope permet de voir sans être vu. Un miroir « sans tain » le fait également, des salles d’audition de la police l’utilisent, certains commerçants observaient leurs clients de leur arrière-boutique grâce à lui.

Un miroir permet d’agrandir un espace : recouvrez un mur d’un miroir et votre pièce verra ses dimensions doublées. Certains marchands de fruits l’utilisent pour une plus belle présentation de leurs oranges ou de leurs pommes. Des bijoutiers disposent un miroir au fond de leurs vitrines. Ces miroirs ont deux conséquences : doubler la quantité d’objets proches d’eux et en plus leur ajouter de la lumière.

Magie du miroir posé sur un mur, il transforme l’espace en ouvrant une brèche dans celui-ci. Il donne l’impression qu’un trou a été creusé dans ce mur et qu’un nouvel espace est visible dans celui-ci, espace virtuel qui se transforme au gré de nos mouvements.
Dans un film de Cocteau « Orphée » traverse un miroir avec des gants, le miroir à ce moment prend l’apparence de l’eau, et Orphée entre dans une autre dimension pour rejoindre « la Mort ».

lundi 23 juillet 2012

Cheminement de mon auto-formation de coach


Plus j’avance et plus je suis impressionné par la tâche que j’ai à accomplir.
Pour bien faire le « métier » ou « l’activité » que j’aimerais exercer, il faudrait tout connaître sur l’être humain.
Je pense qu’aucun coach, même le meilleur ne peut prétendre à un tel niveau de compétence.
Mais, je pense aussi, qu’aucun peintre n’a attendu d’exécuter un chef-d’œuvre, avant d’exposer ou de vendre certaines de ses toiles.
Depuis le mois de novembre dernier, j’avance très lentement. J’ai été aussi pas mal perturbé par des problèmes de santé. Peut-être que ces « accidents de la vie » m’ont aidé à progresser dans mon développement personnel.

J’ai d’ailleurs commencé mon auto-formation au coaching par être mon premier « client », charité bien ordonnée commence par soi-même.
Je ne peux prétendre « aider » un autre individu, si je ne parviens pas moi-même à un minimum de connaissance de ma personnalité et à un minimum d’amélioration des qualités de celle-ci.

Je cherche comme la plupart des êtres humains à être heureux et à contribuer au maximum au bien-être de ma famille et de mes proches. Difficile d’être heureux tout seul et comment ne pas être heureux au milieu de gens heureux.
Je ne regarde plus, n’écoute plus mes amis, mes connaissances ou même simplement les individus que je rencontre de la même façon qu’autrefois.

J’ai pu constater qu’une « bonne influence » de ma part pouvait être relayée par celui ou celle qui la recevait et à nouveau transmise à une tierce personne. Un acte mauvais envers un individu a des chances de contaminer, par un effet « boule de neige », de très nombreux individus. Heureusement un acte bienveillant envers une personne, incitera cette dernière  à transmettre des bienfaits à une autre personne et ainsi de suite.

samedi 16 juin 2012

L’Humeur, le Moral, la Forme, la Pêche, l’Energie !


Chaque jour, nous envisageons les choses d’une manière différente. Une bonne nuit peut sans doute influencer notre humeur, le soleil et la pluie aussi. Mais je ne suis pas sûr que cela conditionne vraiment la façon dont nous allons passer la journée.
Certains matins, nous nous sentons prêts à affronter toutes les difficultés avec un courage et une sérénité naturels. Nous pouvons être dans cet état de grâce, même quelquefois, quand il pleut averse, que nous apprenons plusieurs mauvaises nouvelles, que notre voiture est en panne et que nous allons nous faire arracher une dent.
Pourquoi, le lendemain alors que l’environnement extérieur a très peu changé, qu’il s’est même amélioré, pourquoi voyons nous tout en noir, pourquoi sommes-nous impuissants face à « l’adversité ».
L’énergie dont chacun de nous disposons est inégale d’un jour à l’autre et quelquefois au cours de la même journée.

Des individus hyperactifs, particulièrement performants, semblent, du moins vus de l’extérieur, toujours en pleine possession de leurs moyens, heureux de vivre et sans faille.
D’autres personnes déprimées, dépressives, donnent d’eux-mêmes, presque tout le temps, une image de souffrance, triste, négative. Toute action leur coûte, elles se sentent        « incapables », elles se noient dans un verre d’eau.
Récemment, j’ai passé une journée de bonne humeur avec la meilleure forme qui soit, la pêche, un moral d’enfer alors que le matin j’avais appris une nouvelle qui aurait dû me renvoyer dans l’état le plus dépressif qui soit.
Notre attitude face à nos difficultés, nos problèmes, nos malheurs n’est en aucune façon objective.
Nous pouvons être dynamiques, optimistes, énergiques voir joyeux ou heureux alors que nous avons toutes les raisons de vivre une profonde dépression.
Nous pouvons également être « au fond du gouffre » alors que nous sommes en parfaite santé, que tous nos proches aussi, que nous n’avons aucun problème d’argent et que nos vies professionnelles et privées sont plutôt satisfaisantes objectivement.

J’avoue ne pas avoir trouvé d’explication concernant ces phénomènes « d’humeur », j’essaye de vivre pleinement les  bonnes journées  et les mauvaises journées je « fais le gros dos » en attendant que ça passe. 

dimanche 6 mai 2012

Voter pour ou contre?


Il y a quinze jours, chacun d’entre nous avait le choix entre 10 candidats, voter blanc ou simplement s’abstenir. Nous pouvions afficher notre sensibilité politique d’une façon assez précise. Les pourcentages obtenus par les différents candidats reflétaient une cartographie d’opinions exprimées à un moment précis dans notre pays.
Aujourd’hui, le choix est beaucoup plus restreint : nous pouvons toujours nous abstenir, voter blanc ou pour l’un des deux candidats (ou pour certains d’entre nous, voter contre un candidat).
Ce choix qui peut se résumer à voter « blanc » ou « noir » ne correspond pas, je pense à ce que beaucoup d’électeurs voudraient exprimer.
À part une partie relativement importante de Français qui « naissent » de gauche ou de droite et ne varient pratiquement pas de leur orientation (héréditaire ?), nombreux voudraient pouvoir nuancer leur vote.
Les inconditionnels, les aficionados des partis représentés par les deux candidats voteront pour leur chef les yeux souvent fermés. Beaucoup de nos concitoyens ont une vue plus objective et pensent que dans le programme de l’adversaire, il peut y avoir de bonnes choses.
La France a connu récemment trois gouvernements de cohabitation, je ne suis pas politologue, mais ils n’ont pas du être pires que les autres.
Pour le vote d’aujourd’hui, pour que nous soyons réellement représentés dans notre vote, il faudrait que le gagnant soit élu Président et le « perdant » Premier ministre. Il ne faut pas rêver: difficile d’imaginer Sarkozy aux ordres de Hollande ou même l’inverse. Ces deux candidats disent « aimer la France », ce qui est peut-être vrai en partie, mais leur ego est encore plus fort que cet amour.

samedi 21 avril 2012

Le retour


J’ai failli ne pas écrire ces quelques lignes. Le 5 avril dernier, un malaise me conduisait aux Urgences à l’Hôpital Monot, d’où je suis sorti le 18.
Un médicament prescrit pour soigner une arythmie cardiaque découverte récemment a amplifié une hémorragie abdominale. Le dimanche 8 avril, je suis opéré en urgence et un bon morceau de mon côlon est retiré. J’ai vécu cette période tumultueuse, moi qui suis d’un naturel plutôt anxieux, avec une grande sérénité. En savourant chaque instant qui m’était encore donné de vivre.
Mon avancée dans le coaching, ou plutôt, pour le moment, dans l’auto-coaching est pour beaucoup dans la relative facilité que j’ai eu à vivre cette hospitalisation.
Avant de mourir, il me paraît évident, d’essayer d’être en meilleur accord avec son conjoint, sa famille, ses proches, ses connaissances. De ma vie, je n’avais atteint un tel niveau. Je dois dire que j’ai reçu de leur part beaucoup plus que j’en attendais. En plus des visites de mon épouse, 
de mes enfants, d’amis, grâce aux technologies modernes, j’ai pu sans aucun problème, communiquer par téléphone, SMS ou mail.
Ce lien social m’a donné une raison d’être, de vivre, j’ai eu l’impression d’exister pour d’autres personnes et cela m’a fait chaud au cœur.
Je comprends encore mieux qu’auparavant  le désespéré qui appelle « SOS AMITIES » et qui veut en finir parce qu’il n’a personne à qui parler, parce qu’il il n’existe (ou ne crois exister) pour personne.

mercredi 28 mars 2012

Le temps présent

Le seul temps vraiment important est le temps présent. Le temps passé n’existe plus, on ne peut rien y changer, on ne peut ni y revenir ni en modifier quoi que ce soit. Le temps avenir n’existe pas encore et nul ne sait même s’il existera, ou du moins, nous ne connaissons pas  la durée du temps avenir dont nous disposerons.
Le temps présent est difficile à concevoir, il est infiniment court, petit. La fraction de seconde présente fait aussitôt partie du passé. Le présent se dilue comme de l’eau avec plus ou moins de passé et d’avenir. 
Nous parlons du temps présent en disant : en ce moment, cet après-midi, aujourd’hui, cette semaine, ce mois, cette année ce siècle…Le temps passé s’oublie au fur et à mesure et nous sommes en relation un peu avec le futur, car des éléments nous informent de ce qui devrait arriver : une feuille d’arbre tombe, elle atteindra le sol prochainement ; le soleil se couche, la nuit va arriver. 
Notre conscience est constamment assise sur les trois temps, le temps présent absolu étant trop court pour être vraiment conscient. Lorsque j’écris, les derniers mots sont encore dans ma tête et les prochains arrivent dans un mélange de présent et d’avenir.
Le temps est au cœur de notre vie, notre temps c’est notre vie. Mon Père a déjà vécu plus de 3 milliards de secondes, il peut bénéficier encore de beaucoup plus de « secondes » que beaucoup d’individus qui meurent à chaque instant à tout age, vaste sujet…la suite une autre fois, si j’en ai le temps…

mardi 28 février 2012

6 semaines d'absence

Je n'ai pas écris une ligne sur ce blog depuis un mois et demi.
Découragement : non, mais une petite pause.
N'ayant, à ce jour, pas eu de commentaire ou de réaction, je ne pense pas avoir beaucoup de lecteurs. Je vais faire comme si j'en avais et leur donner des explications concernant mon absence.
Depuis le mois de janvier, j'ai une nouvelle activité qui a accaparé toute mon attention: je suis correspondant de presse. Je couvre principalement des événements locaux tels : voeux, assemblées générales, inaugurations, conférences...J'écris quelques lignes, prends des photos, et participe ainsi, modestement, à la vie de ma Ville. Ce faisant, j'accomplis un rêve de jeunesse que j'avais mis aux oubliettes. Alors que toute ma vie, j'ai été plutôt centré sur moi-même, j'ouvre les yeux sur les autres et j'avoue que c'est passionnant.
Hier, j'ai été accepté comme parrain dans une fondation pour aider des personnes en difficultés à retrouver un emploi. Ce sera peut-être ma première action de coach.

dimanche 15 janvier 2012

Choix de vie

Le fil de notre vie se déroule à la suite de choix que nous devons effectuer.

Nous décidons, ou croyons décider de notre avenir à maintes reprises et dans différentes occasions.
Dans les études que nous suivons, les métiers que nous exerçons, les conjoints que nous épousons ou avec lesquels nous partageons quelques années de vie, les enfants que l’on décide de procréer ou qu’on accepte sans avoir, du moins consciemment, désiré l’existence.

Plusieurs fois, dans ma vie, je me suis posé la question, et je ne pense pas être le seul, ai-je pris la bonne décision ?
Je ne me la pose de moins en moins et je crois que chaque décision que nous prenons est la bonne, de toute façon nous ne pouvons plus changer ce qui a été vécu.

Hier, j’ai relu le livre que mon Père a écrit en 2004.


 Il l’a écrit, je pense pour essayer de faire comprendre à ses trois fils comment il vécut les années qu’il passa avec notre Mère.
Cette lecture peut faire penser qu’il a pris une mauvaise décision en l’épousant et en restant vivre avec elle jusqu’à la fin de sa vie.
Notre Mère elle-même a dû souvent regretter d’avoir partagé la vie d’un homme si différent de ses aspirations.

Mes frères et moi-même avons pensé souvent que nos parents n’étaient pas faits l’un pour l’autre et qu’ils ont été toute leur vie « malheureux » ensemble.

Et pourtant, nous devrions être les derniers à avoir une telle pensée :
Nous existons tous les trois, nos enfants et nos petits-enfants (et toute leur descendance future existera) grâce à l’union douloureuse de nos parents.

dimanche 8 janvier 2012

Akéla

Akéla, c'était le nom de la cheftaine, lorsque j'étais louveteau.
A diverses occasions, rassemblements, promesses...la meute des louveteaux était réunie en cercle.
Un cri était prononcé haut et fort, en appuyant sur la syllabe "ké":
 Akéla!
Les loups s'accroupissaient en bondissant, talons joins, genoux écartés, jusqu'à toucher le sol de leurs mains rapprochées, mais qui formaient le salut louveteau (index et majeur écartés, le pouce étant appuyé sur les deux autres doigts repliés).
Nous ferons de notre mieux,
de notre mieux, mieux.
Les loups se relevaient en bondissant, les deux mains au salut contre la tête.
Oui, mieux, mieux, mieux, mieux
Les loups abaissaient le bras gauche le long du corps, la main droite faisant le salut louveteau


Je pense que je ne mesurais pas la portée de ce rituel à l'époque, lorsque j'étais louveteau. Aujourd'hui, il m'apparaît comme une maxime, que chacun devrait, sans doute,s'efforcer de suivre.

dimanche 1 janvier 2012

Bonne Année 2012

Bonne année 2012 à tous et à toutes : 
famille, amis, connaissances et à tous ceux ou celles qui feront partie de ma vie dans les mois et les années à venir.

Le premier janvier, c’est le jour de toutes les bonnes résolutions, de la mise à jour de tous nos projets.
Nous sommes un peu comme l’écolier qui, à la rentrée des classes, ouvre des nouveaux livres et des cahiers vierges, flambants neufs.
Nous ouvrons un nouvel agenda, notons certaines données nous concernant, pointons nos contacts, ceux à qui nous enverrons nos bons vœux.
Ce support, aujourd’hui est souvent virtuel, il se trouve sur un  smartphone, une tablette, un ordinateur ou les trois à la fois. A la fin de l’année, tout sera sans doute effacé. Et pourtant, nombreux parmi nous, aiment retrouver le fil de leur vie en conservant les agendas des années écoulées..

Nous pouvons difficilement agir sur les éléments du  monde extérieur, tels que les intempéries, les catastrophes…Mais nous avons la possibilité d’intervenir dans notre vie personnelle, en essayant de mieux agir, mieux penser, mieux être.
L’écolier apprend tous les jours, et plus il apprend, plus il a la possibilité d’accroître ses connaissances. Comme lui, les efforts que nous faisons, lorsque nous décidons de mieux faire, ces efforts nous structurent, nous consolident et nous permettent d’affronter plus sereinement les problèmes et les obstacles à venir.