mercredi 31 juillet 2013

Ce qui fait : défait.

Ou l’inverse, ce qui défait : fait ou du moins permet de faire.

Un arbre qui pousse, perturbe les autres plantations qui évoluent autour de lui. Il retire de la lumière, sous lui et autour de lui. Certaines plantes ou fleurs se développeront moins bien, certaines périront, d’autres peut-être apparaîtront : de la mousse par exemple. Si l’arbre est abattu, la lumière peut à nouveau se répandre dans et autour de l’espace ainsi dégagé, les fleurs retrouvent leurs couleurs et la maison ombragée retrouver sa clarté.


Si, jusqu’à ce jour, l’homme avait construit des maisons et immeubles sans jamais les détruire, la terre ne serait qu’un champ de ruines. La destruction comme la mort sont des évolutions, des étapes de la vie, de la création. Ce qui est, existe, une maison par exemple, empêche un autre édifice ou même un simple terrain vague de se trouver à cet endroit. À un moment donné, une personne ou plusieurs ont choisit une architecture, des matériaux correspondant à leurs goûts, leurs besoins. Peu de constructions, de moins en moins sans doute, traversent les siècles. Lorsque trop de réparations seront nécessaires, il sera préférable de détruire cette construction pour permettre à un nouveau bâtiment de voir le jour.