vendredi 31 août 2012

Miroir, mon beau miroir


Un miroir reflète, réfléchit, renvoie, inverse, transmet ce qui se trouve devant lui.
Le premier miroir naturel, c’est l’eau. De très belles photos sont souvent prises de paysages qui se reflètent dans un lac, de ponts que l’on retrouve inversés dans une rivière.

« Les yeux sont le miroir de l’âme », lorsque nous nous regardons dans un miroir, notre attention est attirée par nos yeux et si l’on y maintient notre regard, nous avons l’impression de pénétrer au cœur de nous-mêmes.
Le miroir nous donne une image furtive, irréelle, inverse de la réalité.
Dans une glace, nous distinguons la gauche de notre visage à gauche de celle-ci, alors que lorsque nous dévisageons un individu, nous voyons la gauche de son visage sur notre droite. Nous n’aurons jamais la même vision de nous que celle d’autrui.

Un miroir transmet et donne de la lumière, certains s’en servent pour envoyer des signaux pouvant être perçus très loin.
Un jeu de miroirs utilisés dans un périscope permet de voir sans être vu. Un miroir « sans tain » le fait également, des salles d’audition de la police l’utilisent, certains commerçants observaient leurs clients de leur arrière-boutique grâce à lui.

Un miroir permet d’agrandir un espace : recouvrez un mur d’un miroir et votre pièce verra ses dimensions doublées. Certains marchands de fruits l’utilisent pour une plus belle présentation de leurs oranges ou de leurs pommes. Des bijoutiers disposent un miroir au fond de leurs vitrines. Ces miroirs ont deux conséquences : doubler la quantité d’objets proches d’eux et en plus leur ajouter de la lumière.

Magie du miroir posé sur un mur, il transforme l’espace en ouvrant une brèche dans celui-ci. Il donne l’impression qu’un trou a été creusé dans ce mur et qu’un nouvel espace est visible dans celui-ci, espace virtuel qui se transforme au gré de nos mouvements.
Dans un film de Cocteau « Orphée » traverse un miroir avec des gants, le miroir à ce moment prend l’apparence de l’eau, et Orphée entre dans une autre dimension pour rejoindre « la Mort ».