dimanche 30 septembre 2012

Bonnes ou mauvaises habitudes?

Prendre des bonnes habitudes dès l’enfance nous facilite la vie et nous en profiterons parfois pendant toute notre existence. Celui qui a appris, en natation par exemple, les bons mouvements les reproduira sans y penser et pourra même facilement les améliorer. Celui qui s’est un peu débrouillé tout seul, en faisant des gestes quelque peu désordonnés, rencontrera beaucoup de difficultés pour acquérir de nouveaux automatismes lui permettant de mieux nager.

Lorsque nous effectuons des tâches d’une certaine façon, un « pli » est mis en place, et plus le temps passe, plus il devient dur d’agir autrement.
Nous prenons tous de mauvaises habitudes et le confort avec lequel nous les exécutons nous empêche d’en changer. J’ai connu une infirmière qui devait m’enfiler des bas de contention. Alors que j’avais préparé ceux-ci en les retournant pour faciliter cette manipulation (cette méthode est d’ailleurs conseillée sur l’emballage de ces bas) cette infirmière remis les bas à l’endroit, me dis qu’elle était très pressée et qu’elle procédait depuis vingt ans « à sa façon ». Elle mis presque dix fois plus de temps que si elle avait accepté de changer de méthode.
Le monde change, les gens changent, notre environnement change. Les habitudes que nous avons contractées, qui étaient « bonnes » au début, peuvent devenir « mauvaises », voire dangereuses.
Des jeunes garçons faisaient du roller au milieu d’une petite route non-fréquentée, au lieu d’utiliser les trottoirs. Cela ne posait pas de problème, jusqu’au jour où des véhicules automobiles l’empruntèrent.
L’habitude nous évite de penser avant d’accomplir certaines tâches, nous devons rester vigilants et tester parfois un changement. Si le résultat ne nous satisfait pas, rien ne nous empêchera de réutiliser notre première méthode.

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