Car, si leur capacité
à innover se trouve un jour prise en défaut, ce n’est pas seulement
leur image qui en pâtit. Il en va de leur
existence même.
Atari, le pionnier américain des jeux vidéo, et Commodore, qui
domina la
micro-informatique au début des années 1980, ont disparu corps et
biens dès qu’ils
ont perdu leur avance.
Et l’on ne compte plus les start-up Internet passées aux
oubliettes pour la
même raison. Même les icônes Sony et Apple ont failli à plusieurs
reprises tomber de leur piédestal parce qu’elles s’étaient
un court moment reposé sur
leurs lauriers.
Ainsi fonctionnent les marchés des nouvelles technologies :
tous les trois ou quatre ans,
une innovation majeure, combinaison de prouesses
technologiques et d’intuitions
marketing (la PlayStation de
Sony, l’iPhone d’Apple, le moteur de
recherche de Google), remet en cause les précédentes.
Certaines marques en tirent avantage, d’autres s’adaptent et les
moins créatives meurent.
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