Elle est douce et
pourtant très robuste, il n’en faut pas beaucoup pour arrêter une balle tirée
par un fusil.
Elle se dirige toujours
vers une plus basse altitude, vers la mer, elle ne traverse pas les obstacles,
mais elle les contourne sans effort.
Elle lave, purifie mais
peut noyer engloutir.
Elle éteint le feu, et
tombe violemment après l’orage.
Le contact de notre
corps avec l’eau est presque toujours le même, que ce soit dans un étang, un
lac, une rivière, un torrent ou la mer, nous flottons à sa surface ou nageons
sous celle-ci à peu près de la même façon.
C’est un univers que
nous parcourons couché comme en apesanteur, un univers où le poids de notre
corps n’est plus un problème, c’est un peu comme si nous entrions dans une
autre dimension. Nous ne sommes plus l’homme debout « attaché »
à la terre par ses pieds. Nous sommes dans une position « intermédiaire »
comme dans le ventre de notre mère.
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